Satar | |
---|---|
État | |
Pays | |
Capital | |
Population | 0 |
Le tambûr, tambur, tamboor, tanbur, tanbura, tamboura, dambura, tanburag, tampura, tanpura, tampuri, tamburitza, tonbul ou tunbûr (d'autres dérivés : pandura, pandore, bandora, dombra) est un instrument à cordes. Ce terme désigne une famille de luths à manche long, fort différents, répandus en Chine, en Ouzbékistan, au Kazakhstan, en Afghanistan, en Iran, en Irak, en Azerbaïdjan, au Tadjikistan, en Turquie, en Arménie et dans les Balkans.
Il ne s'agit pas d'un instrument de percussion malgré l'homophonie du tambour, mais d'un instrument à cordes pincées. De fait, la tanpora ou tanburah égyptienne relève plus d'une erreur de vocable récente, puisqu'il s'agit d'une lyre connue sous le nom générique de simsimiyya.
Il existait dans l'Antiquité au moins deux variétés distinctes de tambûr.
Avec une forme plus ou moins piriforme : cet instrument est utilisé en Assyrie et en Perse, puis introduit par l'Asie mineure en Grèce, d'où il passa ensuite dans l'Empire romain. La caisse, formée d’une courbe gracieuse de la base jusqu'au manche, a évolué vers une ligne extérieure plus tranchée, s'approchant d'une forme triangulaire aux angles arrondis.
Avec une forme ovale : c'est l'instrument favori des Égyptiens. On le rencontre aussi en Perse antique et parmi les Arabes d'Afrique du Nord, qui l'ont introduit en Espagne.Le terme sumérien pantur est à l'origine du tambur persan et du pandoura gréco-latin qui désigne aujourd'hui une variété de cithare-luth ukrainienne (la bandoura) et un petit luth géorgien (le panduri).
Les Persans utilisaient un tambûr à six cordes, qu'ils distinguaient des autres instruments.
Un tambûr figure sur un bas-relief assyrien exposé au British Museum, qui date du règne de Assurnazirpal II, vers 880 av.
Vladivostok | |
---|---|
État | |
Pays | |
Capital | |
Population | 606589 |
Vladivostok (en russe : Владивосток [vlədʲɪvɐˈstok] , littéralement « Qui domine l'Est/l'Orient ») est une ville portuaire du Sud-Est de la Russie et la capitale administrative du kraï du Primorie et du district fédéral extrême-oriental. Située à proximité des frontières avec la Chine et la Corée du Nord, sa population s'élève à 606 653 habitants en 2016. Baignée par la mer du Japon, la cité constitue le port le plus important de la côte pacifique et de l'Extrême-Orient russe. Il abrite notamment la majeure partie des troupes de la Flotte du Pacifique. En outre, la ville est plus proche de Séoul (744 km), Tokyo (1 067 km) ou Pékin (1 339 km) que de la capitale Moscou, dont elle est distante de 6 434 km et séparée par sept fuseaux horaires (UTC+11:00).
Vladivostok s'étend le long d'une baie abritée, le Zolotoï Rog. Avant l'acquisition de la province par l'Empire russe en 1858, le site était occupé par des Mandchous. La ville est fondée en 1859 comme base militaire navale et est fortifiée entre les années 1870 et 1890. En 1888, elle devient la capitale de l’oblast de Primorié.